vendredi 29 mai 2015

L’institution à l’Acolytat

« Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel » Jn 6,51

L’institution au ministère d’Acolyte est, avec le Lectorat, une étape en vue de l’ordination. Au cours de notre formation, cette institution nous est proposée en fin de quatrième année. C’est la dernière étape avant l’ordination diaconale. Alors que les trois premières années la formation nous aident à vérifier notre oui, les trois années qui suivent ont une visée déjà beaucoup plus pastorale. Par la formation à l’homélie notamment, on s’approche de la mission presbytérale. Par l’institution à l’acolytat c’est de l’être-prêtre que nous nous approchons. 

Mais qu’est-ce que l’Acolyte ? 

« L’acolyte est institué pour aider le diacre et servir de ministre au prêtre. » Il s’agit donc d’une institution pour le service de la prière commune et de l’eucharistie. Pour ce faire, « il doit porter un amour sincère au corps mystique du Christ c'est-à-dire au peuple de Dieu, et particulièrement aux faibles et aux malades. » De plus, il place prière communautaire et l'Eucharistie au cœur de sa vie. 


Il revient donc à l’acolyte de s’occuper du service de l’autel. « S’il en est besoin, il pourra aussi veiller à la préparation des autres fidèles qui seraient occasionnellement appelés à aider le prêtre ou le diacre dans les fonctions liturgiques, en portant le missel, la croix, les cierges, ou en exerçant d’autres fonctions de ce genre. (…) Il lui appartient en outre de distribuer la sainte communion, en tant que ministre extraordinaire », sachant que les ministres ordinaires sont l’évêque, le prêtre et le diacre. 

Au cours de la messe ou d’un autre office, l’évêque ou son représentant invite l’assemblée à prier pour ceux qui vont être institués : 
     Confions à Dieu nos frères N. et N. qu’il a choisis pour le ministère de l’acolytat : Qu’il daigne les combler de sa bénédiction et leur donne la force de servir fidèlement dans l’Église. 
Après un court temps de silence : 
     Dieu de bonté, nous avons reçus de ton fils le pain de vie et nous avons appris de lui à t’appeler notre Père ; Bénis N. et N. nos frères dans leur service : qu’ils grandissent dans la foi et la charité ; qu’ils sachent animer la prière de l’assemblée et qu’ils soient fidèles à distribuer le pain de vie, pour que s’édifie ton Église. Par Jésus Christ, notre Seigneur.
Un à un, l’évêque leur remet le pain et la coupe de vin pour l’eucharistie, en disant : 
    Recevez ce pain et cette coupe de vin pour la célébration de l’eucharistie, et montrez-vous digne de servir la table du Seigneur et de l’Église. 
Voila ce que nous avons célébré, pour deux d’entre nous, Adrian Flores et Baptiste Aubas, ce jeudi 28 mai, après une semaine de récollection durant laquelle Mgr RAFFIN, évêque émérite de Metz nous a fait réfléchir à l’appel du Christ à « devenir prêtre pour le 21e siècle ».